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SHRIVER Lionel - Il faut qu'on parle de Kevin

 

 

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De quoi ça parle ?

 

À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian exécute neuf personnes dans son lycée. A travers des lettres au père dont elle est séparée, sa mère retrace l’itinéraire meurtrier de leur fils.

 


 

Ce que j'ai à en dire après lecture ?

 

 

La première chose que je tiens à préciser au sujet de ce roman concerne Lionel Shriver. Contrairement à ce que son prénom laisse à penser – du moins, pour nous, lecteurs français – Lionel est une femme ! Je ne l’ai découvert qu’au milieu de ma lecture en cherchant quels autres romans avaient publié cet(te) auteur(e) dont le nom ne me disait rien.

 

Pendant toute la première moitié du livre, quand je pensais lire un homme, je n’arrêtais pas de me demander comment un homme pouvait aussi bien décrire les pensées d’une femme, surtout sur un sujet comme la maternité, l’instinct maternel et les rapports d’une mère à la chair de sa chair … Ce n’est pas faire preuve de sexisme que de croire que certains sentiments, certains ressentis ne peuvent être mis en mot par une personne du sexe opposé ! Le plus grand des écrivains ne peut qu’imaginer, qu’interpréter, que donner sa vision quand il s’agit de parler de certains sujets. La maternité et tous ses corollaires, par exemple …

Il faut qu’on parle de Kevin est un livre de femme - un livre de mère - et c’est ce qui fait, je crois, que sa lecture ait un tel impact sur le lecteur. Cela ne sonne pas juste, c’est juste ! D’une justesse parfois glaçante, souvent dérangeante, toujours bouleversante et surtout jamais complaisante …

 

 

Si la force de ce roman réside en grande partie dans cette justesse, je pense que ce qui en fait un livre inoubliable se trouve dans le point de vue choisi par l’auteure. En effet, en ne donnant la parole qu’à la mère, Lionel Shriver concentre toute notre attention sur une seule question.

Comment peut-on (sur)vivre quand notre enfant commet un acte si horrible qu’il vous place aux yeux des autres comme co-responsable, voire comme principal responsable ?

 

 

Une femme écrit à son mari et remonte ainsi le cours du temps de leur vie. Une vie assez banale somme toute … et c’est peut-être cela le pire !

 

 

Je ne sais pas pourquoi ce livre est resté si longtemps dans ma PàL mais je sais une chose, sa lecture m’a bouleversée de la première à la dernière page et restera gravée à jamais dans ma mémoire !

Il faut qu'on parle de Kevin n'est pas un roman dont on parle, c'est un roman qui se vit alors ...

 

 

 

IL FAUT QUE VOUS LISIEZ CE ROMAN … croyez-moi !

 

 

 

Ma note : 20/20

 

 

 

 


 

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25/02/2017
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