Fan2polar mais pas que ...

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LEBEL Nicolas - Trilogie Mehrlicht

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 Pourquoi ces livres ?

 

 

Cela fait quelques temps déjà que je lis, ici ou là, des commentaires positifs sur Nicolas Lebel, commentaires qui m'ont amené à mettre dans ma PàL ses trois romans. D'habitude, quand un auteur de polars choisit "d'utiliser" des personnages récurrents dans ses romans, j'aime lire ceux-ci dans l'ordre de parution. Histoire de m'imprégner de l'univers créé et de vivre au rythme de l'évolution des protagonistes !

Mais, toute règle ayant son exception, tout a commencé avec Sans pitié ni remords, le dernier livre paru de la "série Mehrlicht". Le hasard d'un Challenge en a décidé ainsi ! En revanche, ce n'est pas du tout le hasard qui m'a fait enchaîner avec L'heure des fous et, dans la foulée, Le jour des morts.

À lectures particulières, chronique particulière - trois romans et un seul avis - vous allez comprendre pourquoi, promis !

 


Ce que j'ai à en dire après lecture(s) ?

 

 

Vous, qui me faites le plaisir de venir régulièrement me lire, vous savez que j'ai une fâcheuse tendance à digresser, à vous livrer plus des ressentis que des analyses littéraires bien léchées ! D'aucuns seront peut-être quand même étonnés de l'apparente confusion de cette chronique mais j'écris ces lignes sans vraiment savoir où elles vont me mener. J'espère juste ne pas vous perdre en cours de route ! Vous êtes prêts ? Alors c'est parti ...

 

Je ne suis pas une adepte des salons, foires, rassemblements, séances de dédicace ayant trait aux livres. Je n'aime pas vraiment connaître la vie des auteurs que je lis, surtout s'ils me sont contemporains. Je ne regarde jamais les émissions où un auteur que j'apprécie est invité. Pour moi, un auteur n'existe que par ses mots et ce que je lui demande est de m'offrir des heures de lecture riches, passionnantes, enrichissantes. Je ne veux pas connaître les méandres par lesquels il est passé pour cela, ni savoir où il a été puiser son inspiration. Je ne suis pas curieuse de la vie des coulisses et du making off de la création littéraire. Pourquoi je vous raconte cela ? Parce que j'aimerai croiser Nicolas Lebel pour le remercier ! Pas pour avoir une dédicace, ni un selfie avec lui ... juste lui dire merci, quoi !

 

Merci d'avoir donné vie à Daniel Mehrlicht, simple capitaine de police dans un commissariat du XIIème arrondissement de Paris. Merci d'avoir su l'entourer d'une équipe et de personnages avec une véritable épaisseur. Merci d'avoir donné naissance à des intrigues en apparence simples mais qui s'enrichissent au fur et à mesure de l'avancée des enquêtes. Merci d'avoir fait preuve d'une véritable culture tant diversifiée qu'elle passe de l'argot de Michel Audiard à la poésie de Victor Hugo, du monde de l'Art à celui des mercenaires. Merci d'avoir su allier la vie privée des protagonistes et les enquêtes de l'équipe sans tomber dans des clichés mille fois usités par d'autres.

La liste serait encore longue alors je lui dirai tout simplement merci d'avoir ainsi redoré le blason d'un genre souvent méconnu, voire méprisé - le roman policier.

 

Il est de plus en plus rare que je lise, à la suite, plusieurs romans d'un même auteur, même quand ces livres font partie d'une "série", la raison principale étant que, bien souvent, l'engouement ressenti s'étiole quelque peu sous l'effet répétitif des situations ou l'inégalité d'écriture de l'auteur. Dans le cas de Nicolas Lebel, il m'a été impossible, en refermant Sans pitié ni remords, de résister à l'envie de lire son premier roman. Je m'attendais à être quelque peu déçue, j'avais dans l'idée que, forcément, son premier roman serait moins bon, moins abouti que le dernier paru. Mais dès les premières pages de L'heure des fous, j'ai retrouvé tout ce qui m'avait enthousiasmé ! À peine fini, je me suis jeté sur le roman intermédiaire, Le jour des morts et là ... triple jackpot ! Les trois romans étaient dans la même veine, les trois étaient de la même qualité dans leur forme. Une telle régularité est étonnante, non ? Aucun effet de lassitude, aucun symptôme de "déjà lu", aucune facilité d'écrivain, la plume de l'auteur fait mouche à chaque livre !

Seul regret ... au troisième livre lu, il faut quitter Mehrlicht et son équipe et commencer à guetter leur retour, à espérer que Nicolas Lebel nous fasse encore vivre avec eux de belles heures de lecture.

 

 

Avant de mettre le point final à cette chronique un peu particulière (car il en faut un, même si je pourrai encore vous parler de ces lectures pendant des lignes et des lignes), et pour ceux que je n'ai pas perdu en cours de chemin, je veux préciser que, si les trois romans sont parfaitement indépendants, il me semble plus judicieux de découvrir Mehrlicht et son équipe de façon chronologique. Histoire de réellement partager leur quotidien, en particulier un certain "fil rouge" nommé Jaco ... mais chut, je ne vous ai rien dit, hein ?

 

 

 

 

 

Ma note : 19/20 (pour la "trilogie")

 

 

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De quoi ça parle ?

 

 

Si je peux me permettre un conseil, ne lisez pas ces trois synopsis si vous avez décidé de me faire confiance et de découvrir Nicolas Lebel ! Votre lecture n'en sera que plus jouissive ! 

 

 

 

L'heure des fous

 

 

Paris : un SDF est poignardé à mort sur une voie ferrée de la gare de Lyon. «Vous me réglez ça. Rapide et propre, qu’on n’y passe pas Noël», ordonne le commissaire au capitaine Mehrlicht et à son équipe : le lieutenant Dossantos, exalté du code pénal et du bon droit, le lieutenant Sophie Latour qui panique dans les flash mobs, et le lieutenant stagiaire Ménard, souffre-douleur du capitaine à tête de grenouille, amateur de sudoku et de répliques d’Audiard... Mais ce qui s’annonçait comme un simple règlement de comptes entre SDF se complique quand le cadavre révèle son identité.  L’affaire va entraîner le groupe d’enquêteurs dans les méandres de la Jungle, nouvelle Cour des miracles au cœur du bois de Vincennes, dans le dédale de l’illustre Sorbonne, jusqu’aux arrière-cours des troquets parisiens, pour s’achever en une course contre la montre dans les rues de la capitale. Il leur faut à tout prix empêcher que ne sonne l’heure des fous...

 

 

 

Le jour des morts

 

 

Paris à la Toussaint. Le capitaine Mehrlicht, les lieutenants Dossantos et Latour sont appelés à l'hôpital Saint-Antoine : un patient vient d'y être empoisonné. Le lendemain, c'est une famille entière qui est retrouvée sans vie dans un appartement des Champs-Élysées. Puis un couple de retraités à Courbevoie... Tandis que les cadavres bleutés s'empilent, la France prend peur : celle qu'on surnomme bientôt l'Empoisonneuse est à l'oeuvre et semble au hasard décimer des familles aux quatre coins de France depuis plus de quarante ans. Les médias s'enflamment alors que la police tarde à arrêter la coupable et à fournir des réponses : qui est cette jeune femme d'une trentaine d'années que de nombreux témoins ont croisée ? Comment peut-elle tuer depuis quarante ans et en paraître trente ? Surtout, qui parmi nous sera sa prochaine victime ? Dans la tornade médiatique et la vindicte populaire, chacun reconnaît la tueuse : elle est une voisine, une soeur, une ex, et la chasse aux sorcières s'organise. Mais derrière l'Empoisonneuse, c'est la Mort elle-même qui est à l'oeuvre, patiente et inexorable : nul ne lui échappera.

 

 

 

Sans pitié ni remords

 

 

9 novembre, cimetière du Montparnasse. Le capitaine Mehrlicht assiste, en compagnie de son équipe, aux obsèques de son meilleur ami, Jacques Morel. Quelques heures plus tard, il se retrouve dans le bureau d'un notaire qui lui remet, comme «héritage», une enveloppe contenant un diamant brut. Il s'agit de l'un des yeux d'une statue africaine, le Gardien des Esprits, dérobée dix ans auparavant lors du déménagement du Musée des arts africains et océaniens, que Jacques avait supervisé, et recherchée depuis par la «Police de l'Art». Merlicht prend un congé et son équipe se retrouve sous le commandement du capitaine Cuvier, un type imbuvable aux multiples casseroles, quand les inspecteurs Latour et Dossantos sont appelés sur la scène de l'apparent suicide d'un retraité. Quelques heures plus tard, ils assistent impuissants à la défenestration d'une femme qui, se sentant menacée, avait demandé la protection de la police. Les deux «suicidés» avaient un point commun : ils travaillaient ensemble au MAOO lors de son déménagement. Ces événements marquent le début de 48 heures de folie qui vont entraîner Mehrlicht et son équipe dans une course contre la montre, sur la piste de meurtriers dont la cruauté et la détermination trouvent leur origine dans leur passé de légionnaires. Une enquête sous haute tension, dans laquelle débordent la fureur et les échos des conflits qui bouleversent le monde en ce début de XXIe siècle.

 


 

 



03/12/2016
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